Dans le sillage de son opération pour Monoprix, Ownest réitère ses distributeurs automatiques de NFT à visée évènementielle mais l’applique cette fois-ci à un des premiers cas d’usage historique du jeton numérique : la certification dans le marché de l’art.
Fruit d’une heureuse rencontre de notre Head of Blockchain, Quentin de Beauchesnes, lors du Surfin Bitcoin 2022, Ownest pris un grand plaisir à accompagner le crypto-artiste Alexis Bourdillat, derrière l’ambitieux projet WeLockLove. Objectif : faciliter la distribution et la promotion d’une collection NFT à l’effigie de 37 000 cadenas d’amour, aujourd’hui retirés du pont.
Quand le pont des arts ne résiste plus aux cadenas d’amour
Les cadenas d’amour seraient un rituel venu des pays d’Europe de l’Est, apparu au sortir des années 2000 dans plusieurs villes européennes. A l’instar des puits à souhaits - comme la fontaine de Trevi, emplie de pièces de monnaies - il s’agit de provoquer chance et félicité.
Ramené aux lovelocks, il s'agit pour le couple qui accroche son cadenas gravé à leurs noms, sur les parois grillagées de certains ouvrages d’art emblématiques des grandes capitales européennes, de célébrer leur amour autant que de le faire durer.
Ce geste a alors une vertu dite “apotropaïque”, autrement dit : d’éloigner le mauvais œil. Aux côtés des ponts Leopold Sedar Senghor et du pont de l'archevêché, le pont des arts, premier pont métallique de la ville de Paris, ne fait pas exception.
Ce sont ainsi plus de 37 000 cadenas d’amour qui ont été accrochés sur le pont des arts de 2008 à 2014.
“Nos ponts ne résisteront plus à votre amour”. C’est par ces mots, que la mairie de Paris a décidé en 2015 de retirer l’ensemble des cadenas d’amour accrochés sur le parapet du pont.
Après la chute accidentelle d’un des panneaux métalliques en 2014 - manquant de heurter les bateaux mouches circulant en contrebas - la poursuite du rituel des cadenas d’amour présentait un problème de sécurité, tant pour ses promeneurs que pour la navigation fluviale.
Par ailleurs, des voix s’élevaient de plus en plus pour ne plus dénaturer un tel monument historique, la structure subissant fréquemment des actes de vandalisme, en particulier de la part de ceux qui, le cœur brisé, préféraient ne plus voir leur nom associé à un cadenas d’amour… dont la clé était bien souvent au fin fond de la seine.
Dans ces conditions, de tels souvenirs intimes, véritables instantanés d’une époque révolue, semblaient être perdus corps et âmes. C'était sans compter sur le fabuleux et méticuleux projet de WeLockLove, visant à immortaliser ces authentiques preuves d’amour via la technologie web 3.
WeLockLove ou le sauvetage mémoriel d’un lieu emblématique de Paris grâce au Web 3
WeLockLove, c’est le projet ambitieux d'Alexis Bourdillat. Extérieur au monde de l’art, il s’est vite pris de passion pour les cadenas d’amour présents sur le pont des arts, au point de les photographier méthodiquement un par un pendant 6 mois (600 heures) en 2013. En tout, Alexis en a ainsi immortalisé 37 374 cadenas et leurs messages d’amour et d’amitié enchevêtrés sur 112 panneaux. Non seulement chaque cadenas était photographié individuellement - recto-verso - mais il était également géolocalisé sur le pont avec l’aide d’un savant découpage du pont et de chaque panneau métallique en plusieurs parties.
Si ces souvenirs ont éveillé la curiosité d’un grand acteur des télécom dans le cadre d’une campagne promotionnelle, c’est en 2017 que le projet a pris un tournant décisif, avec la découverte par Alexis Bourdillat de la blockchain puis, plus récemment, du NFT.
Ce dernier - actif numérique rare basé sur la blockchain historiquement très prisé du monde de l'art - présente deux caractéristiques particulièrement intéressantes pour tout artiste, qu’il soit digital ou plus traditionnel :
- certifier l’authenticité d’une oeuvre dans le monde numérique et donc d’identifier clairement son auteur, ce qui a pour effet de mieux faire valoir ses droits (contre les risques d’appropriation frauduleuse, contrefaçon ou copie) autant que de monétiser plus sûrement son travail (droits de suite).
- recréer de la rareté dans le digital et donc d'accroître la valeur de l'œuvre, celle étant bien plus qu’une simple copie d’écran.
En définitive, le Web3 offre une opportunité inédite d’empowerment pour l’artiste : elle lui permet de reprendre le contrôle sur ses créations et - plus encore - sur ses données.
Il faut dire que le cadenas d’amour, auparavant visible sur le pont des arts, présente de nombreuses similitudes avec la technologie du non fungible token :
- déclaré interdit par la mairie de Paris, il se fait de plus en plus rare dans la capitale, au point que la butte Montmartre est désormais le prochain terrain d’action de la mairie.
- fortement chargé émotionnellement, il parle d’abord à une communauté d’individus ayant un lien intime avec le pont que ce soit parce qu’ils y ont accroché leur propre cadenas ou qu’ils l’ont simplement emprunté alors que les déclarations d’amour cadenassées battaient leur plein.
- inscrit des noms ou initiales des amoureux avec des formes et des couleurs spécifiques, c' est un objet personnalisé. C’est d’ailleurs ce qui fait toute la différence avec les autres lieux parisiens accueillant des cadenas d’amour.
- Cosmopolite, mondialement connu comme étant relié au “pont des amoureux”, il encapsule une certaine image d’un Paris romantique qui séduit chaque année de nombreux touristes étrangers.
Si la première partie du projet WeLockLove consistait à mettre en vente des NFT immortalisant des cadenas existants, la seconde étape consiste à numériser le pont des arts et permettre, à tout un chacun, de perpétuer la tradition des cadenas d’amour dans un microverse. Il sera alors possible de personnaliser son cadenas virtuel pour ensuite le minter (forger) en NFT.
Un distributeur automatique de NFT au service de la promotion d’un crypto artiste
Dans le monde de l’art, milieu fortement concurrentiel, il faut pour l’artiste savoir être remarquable (que ce soit par son originalité comme sa visibilité).
Si la question sur les réseaux sociaux se pose en termes de contenus différenciants et de maîtrise des capricieux algorithmes, dans un environnement physique comme un salon professionnel, il faut pouvoir miser sur un dispositif tout à la fois visible et interactif pour accrocher l'œil d’une part et engager la conversation d’autre part.
C’est là qu’entre en scène notre DAN ou Distributeur Automatique de NFT et sa solution embarquée Owalt.
Ce dispositif, qui a su convaincre un retailer comme Monoprix, permet de faire la jonction entre le monde virtuel et le monde réel, en un mot rendre l’expérience d’achat de NFT “phygitale”.
Loin des considérations techniques - d’ordinaire incontournables - réservant l’achat de NFT aux seuls connaisseurs crypto-blockchain le distributeur automatique de NFT - ludique et facile d'accès - permet, avec un simple numéro de téléphone et une carte de crédit de constituer sa collection de NFT en 1 minute 30 chrono.
A l’occasion du salon ART3F, le DAN permettait d’acquérir un des 915 NFT WeLockLove - oeuvres d’art numériques uniques créé par Alexis Bourdillat à partir de collages photographiques.
Vous êtes un artiste spécialisé dans les oeuvres numériques ou vous souhaitez numériser en toute sécurité vos créations tout en vous rendant remarquable lors de vos salons et autres vernissages ? Contactez nos équipes et comptez sur notre distributeur automatique de NFT pour susciter la curiosité des visiteurs et conclure plus efficacement vos ventes.