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Ownest BIG BPI france Pierre Nicolas Hurstel Arianee
26 oct. 2021

Bpi France : la traçabilité blockchain voit BIG !

Ownest était de retour au plus grand événement business d’Europe organisé par Bpi France pour 4 talks exceptionnels ! La blockchain, les NFT - et leurs avancées en matière de traçabilité et de propriété - étaient au cœur de l’édition 2021 de BIG Inno Génération. Une édition qui marquait également les retrouvailles avec le présentiel tout en proposant la toute première édition hybride du salon.

Qu’est-ce que la blockchain ?

La blockchain, un registre décentralisé qui apparaît à bien des égards comme complexe et difficile d’accès au néophyte.

Mieux qu’une définition simplifiée, il suffit de partir du bon exemple. C’est ce que propose notre CEO Clément Bergé Lefranc : “Si je vous donne un Bitcoin, je vais créer une transaction vers vous (comme un chèque). Je vais le mettre dans un panier de transaction en attente de validation. Un acteur, le mineur, va piocher dans le panier de transaction. Il va constater dans un registre que Arthur veut un bitcoin. Le mineur va s'interroger pourquoi Arthur avait un Bitcoin : il va vérifier et va voir que Arthur avait 5 bitcoins et qu’il en a dépensé 4. Ces informations liées à la transaction vont être inscrites dans un bloc.

C’est cette adjonction de blocs que l’on appelle blockchain (ou chaîne de blocs).

Ce registre 2.0 comme la cryptographie ne sont pas en eux-mêmes révolutionnaires. Ce qui est révolutionnaire avec la blockchain c’est sa mécanique de consensus.

“Quand je vous donne un bitcoin, mon objectif individuel est de prouver que je possède un bitcoin de valeur pour obtenir un service. Mon effet collatéral c’est de créer cette transaction. Vous, votre objectif c’est de récupérer ce bitcoin de valeur. Votre effet collatéral c’est de regarder cette transaction. Le mineur de son côté doit résoudre un bloc mais pour cela il a besoin de transactions valides.” Il a tout intérêt à être le premier à résoudre un bloc pour toucher entre 30 000 et 250 000 dollars (suivant le cours de Bitcoin).

“On a agencé les effets collatéraux des objectifs individuels de chacun dans un système qui s’auto-complète et se sécurise” comme le décrit si bien notre CEO, Clément Bergé Lefranc.

Plus qu’un simple buzzword, la blockchain annonce un changement de paradigme : un point de bascule d’un monde hyper centralisé à une décentralisation de grande ampleur. A côté de ses actifs fongibles comme Bitcoin, on trouve désormais des actifs non fongibles, non échangeables car n’impliquant pas la même contrepartie que sont les fameux NFT.

La crise sanitaire : révélation de l’importance d’une traçabilité 100% en logistique

Avec la crise sanitaire, la logistique est apparue comme fondamentale : les professionnels se sont rendu compte que sans les produits, impossible de bien vendre. Ce faisant, cette crise a agi comme un accélérateur de la prise de conscience d’une nécessité de traçabilité sur les réseaux.

Les problématiques rencontrées par les clients d’Ownest sont avant tout typiques de l’univers logistique : une multiplicité d’acteurs avec un accroissement des volumes où les acteurs se fichent du produit et se rejettent en permanence la responsabilité. D’où la nécessité de rationaliser tout ceci avec la technologie blockchain.

Face à ce problème endémique, la blockchain et les NFT peuvent y remédier.

Ainsi, pour chaque objet physique suivi, Ownest crée un tracker NFT-blockchain de responsabilités. Ainsi, à chaque fois qu’un colis va changer de main, entre l'entrepôt, une boutique ou un point relais, il y aura échange de responsabilités. Ce tracker blockchain, digital, revêt les trois caractéristiques de la technologie NFT, à savoir, il est :

- unique ;

- infalsifiable ;

- transférable ;

Un système d’échange qui fonctionne comme on se refile la patate chaude de la responsabilité. En cela, les fondateurs ironisent sur le fait que Ownest propose le premier NFT que personne ne veut conserver.

Cette technologie a convaincu le géant du e-commerce européen Cdiscount pour assurer la traçabilité des colis de +30 kg.

Au-delà des enjeux e-commerce, le NFT permet une traçabilité à 100% sur n’importe quelle typologie de réseau logistique pour n’importe quelle typologie de produits (colis, cartons, palettes, produits de luxe, tourets de fibres optiques…)

C’est ainsi qu’Ownest a été présent dans la sécurisation des construction des voies (SNCF), l’optimisation de la logistique derrière la création réseaux fibres optiques (Orange) ou encore la traçabilité de produits de luxe.

Clément Bergé Lefranc croit dur comme fer à l’optimisation de l’impact carbone rendu possible par cette technologie, tout en permettant une traçabilité à 100%. Avec elle, plus besoin comme dans le cadre d’un capteur de géolocalisation de produire des produits pour en tracer d’autres. “Longtemps le tracker de géolocalisation a été présenté comme le graal de la traçabilité. Or, il a donné lieu à toutes sortes de dérives comme produire des produits pour en tracer d’autres, ce qui est absurde, surtout à l’heure où nous manquons déjà de matière premières pour fabriquer certains produits pourtant essentiels.”

En limitant les pertes, le couplage de la technologie blockchain et NFT s’inscrit dans un plus grand respect du produit ainsi qu’une consommation plus durable.

“On re-responsabilise tous les acteurs de la chaîne logistique sur l’importance des produits et la nécessité de mieux les traiter”.

Autant d’avantages liés à cette traçabilité à 100% qui intéresse au plus haut point les professionnels du luxe. C’est là que les NFT entrent en jeu. Ces jetons non fongibles permettent aux marques de renforcer leur pouvoir de différenciation, amenant rareté digitale et propriété digitale

Quel avenir pour l’écosystème NFT blockchain ?

Blockchain et crypto c’est déjà une promesse philosophique, celle d’une rupture avec la centralité. Ce faisant elle s’inscrit dans le sillage de la vision partagée par des jeunes générations éprises d’esprit plus collaboratif.

Un des cas d’usage de la blockchain est bien évidemment sa promesse liées à l’univers de la finance. Pour le VP Finance de Ledger, Quentin Ricomard, la technologie permettra de bâtir un pont entre le monde virtuel et un réel construit. Cela passe notamment par la faculté nouvelle de rendre liquide des biens physiques qui jusqu’ici ne l’étaient pas (immobilier à moyen terme)

A terme, c’est la tokenisation d’une grande partie de la finance et de l’asset management qui sera fera jour, la rendant plus accessible et plus inventive. La blockchain permettra également de disrupter davantage les transferts d’argents internationaux, un cas particulièrement utile pour la diaspora africaine comme avec l’entreprise Ejara.

Ceci dit, comme l’appelle de ses vœux sa CEO et cofondatrice, Nelly Chatue-Diop, la blockchain gagne à être perçue comme autre chose qu’une simple subdivision de la fintech.

Pour elle, posséder des actifs tokenisés permet aux femmes d’Afrique de gagner leur indépendance financière et d’avoir enfin accès à la propriété.

Mais ce n’est pas tout, il est aussi question de gouvernance, en recréant des communautés via un smart contract. Il s’agit de redonner le pouvoir aux communautés et cela passera par l’apprentissage de la citoyenneté via le digital grâce au vote numérique.

Pour Clément Bergé Lefranc, l’usage majeur de la technologie blockchain sera sa gestion de la data. En effet, œuvrant pour une unicité numérique, elle implique également une plus grande sobriété de stockage. Ainsi, une data surtout a besoin d’être à un endroit mais n’a pas besoin d’être dupliquée à l’envie sur de multiples serveurs comme actuellement. Il en ressort un gain énergétique substantiel ainsi qu’une piste intéressante pour mieux lutter contre la pollution numérique.

Pour Pierre Nicolas Hurstel, CEO Arianee, le NFT promet aux marques de luxe à terme un CRM (Customer Relationship Management) nouvelle génération.

Selon lui le NFT pourrait bien à terme remplacer les mails et ainsi fluidifier la relation client tout en préservant les données personnelles.

Pour Frédéric FIORE, président et cofondateur de l’entreprise de production et de financement de films, Logical Pictures, la tokenisation d’actifs signe l’avènement d’une association plus directe entre communautés de fans et créateurs de contenu. Le talent de demain c’est le créateur. En cela la technologie l’aidera à monétiser ses œuvres sans passer par un intermédiaire.

Pour le VP Finance de Ledger, la blockchain est une économie tournée vers le futur qui n’en est qu’“Au début du chemin”. Par ailleurs, ce que promet la technologie NFT n’est rien de moins que la tokenisation du monde ! Autant dire des cas d’usage dénués de frontières susceptibles de servir des univers aussi différents que la logistique, la finance, l’immobilier, le Big Data, l’art ou encore le divertissement. Suivant cette dynamique, Ownest, dont les effectifs ne cessent de grandir, prévoit des déploiements importants en France et à l’international, notamment dans les pays limitrophes.

Retrouvez l’intégralité des talks du salon BIG 2021, ci-dessous :

La vidéo FEU DE CAMP "Mettre le feu aux poudres” en duo avec Pierre-Nicolas Hurstel, CEO d’Arianee

https://www.youtube.com/watch?v=uqWSovrT4qE

Le Videocall des équipes du BIG

https://www.youtube.com/watch?v=Gtuf5Aw-l-8

La table ronde THINK animée par Ivan de Lastours (Bpi France) avec Clément Bergé Lefranc (Ownest), Quentin Ricomard (Ledger), Nelly Chatue-Diop (Ejara) et Frédéric FIORE (Logical Pictures).

https://www.youtube.com/watch?v=dMAARgTpIQ8


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