Tout comme le Genesis Block - pierre angulaire et toute première transaction du système Bitcoin, aussi appelé Bloc 0 - l’année 2021 a signifié l’année 0 de la médiatisation du NFT. Si l’engouement de la presse s’est jusqu’ici concentré sur le marché de l’art et les jeux vidéos, les cas d’usage plus sérieux comme la traçabilité logistique ont commencé à faire parler d’eux.

2021, année non fongible : et au milieu coule une rivière

Que l’on ne s’y trompe pas, le NFT, certificateur de propriété d’objets virtuels n’en est pas à son coup d’essai.

Apparu dès 2017, c’est dans le monde merveilleux des collectibles (objets de collection) qu’il a débuté sa prodigieuse odyssée. Un marché des collectibles estimé à 412 milliards de dollars en 2020 et qui devrait atteindre 628 milliards de dollars d’ici 2031, selon Market Decipher. Si pour l’instant le NFT s’allie surtout à l’objet virtuel et s'accommode surtout avec le marché de l’art et du jeu vidéo, le NFT associé au produit physique gagne aussi en visibilité.

2021 résonne avec l'excitation et la surprise des premières fois. Le terme NFT est en effet devenu mainstream (grand public) qu’en 2021 et plus précisément à partir du mois d’avril. Bref, depuis avril 2021 c’est une déferlante médiatique doublée d’une fièvre de la collection et de la revente qui s’empare du monde, jugez plutôt :

- première vente aux enchères d'une oeuvre d'un crypto artiste (en l'occurrence Beeple et son oeuvre composite Everydays The First 5000 Days adjugé à 69 millions de dollars alors que la mise à prix d’un des 5000 collages composant l’oeuvre n’excédait pas 100 dollars)

- premier buzz médiatiques autour du token dès le mois d’avril

- premiers NFT de marques (Taco Bell, McDonalds, Gucci, Rimowa, Adidas, Nike, Pepsi, Bicycle, Budweiser....)

- premiers gros titres dans la presse mainstream consacrés au NFT et au métavers

- première série animée NFT (Stoner Cats, lancé par l’actrice Mila Kunis avec son acteur de mari Ashton Kutcher

- levées de fonds monstre dans le milieu des collectibles et des marketplaces (Sorare, 680 millions de dollars en septembre ; l'entreprise derrière NBA TopShots, Dapper Labs, 385 millions de dollars en deux fois ; OpenSea, 100 millions de dollars cet été et 300 millions de dollars supplémentaire en ce début 2022).

Le phénomène a pris une telle ampleur que le mot NFT a même fait son apparition dans la bible des dictionnaires anglo saxons, le fameux Harpers et Collins.

De son côté, la blockchain n’était pas en reste avec notamment la diffusion de l'excellente série documentaire Arte “Le mystère Satoshi”. Non seulement la série a le mérite de vulgariser une notion complexe mais également d'embarquer le spectateur dans une saga cypherpunk des plus palpitantes !

2021 ou la transparence du coeur de métier de Ownest

Qu’on se le tienne pour dit, Ownest utilise la technologie NFT depuis sa création : soit en 2018. En cela, Ownest s’inscrit comme un authentique pionnier du jeton non fongible dans la Frenchtech, qui plus est dans la traçabilité de produits physiques. Il était donc logique de sponsoriser le retour en grande pompe à Manhattan du plus grand évènement NFT du monde : le NFT NYC et au passage de faire gagner nos propres NFT évènementiels à travers notre Hot Potato Club.

Toutefois, à l'instar d’autres acteurs du secteur, comme Arianee, pour des raisons de compréhension, l’acronyme NFT était jusqu’ici absent de nos communications.

Cet engouement soudain du grand public et des médias généralistes comme spécialistes nous a considérablement facilité la tâche au point d’arborer désormais fièrement le titre de solution de traçabilité NFT blockchain.

Pour accompagner cette mue grammaticale et culturelle, nos équipes ont co-réalisé une série d’articles dédiés dans le cadre du NFT Month - dont notre article star consacré à l’histoire du NFT des Colored Coins à Beeple - avant de s’atteler à l’élaboration d’un livre blanc sur le sujet. Une opération qui a été un franc succès et qui a donné lieu à plusieurs invitations dans différents médias, dont Les Echos et la chaine TV délinéarisé Bsmart au micro du journaliste Jean-Marc Sylvestre.

L'autre coup de projecteur est venu de notre partenaire ZEBOX, l'accélérateur de startups initié par le dirigeant du leader du transport maritime, CMA CGM avec son format vidéo Startup Story.

L’autre élément à avoir marqué l’année est la poursuite de notre partenariat pour trois années supplémentaires avec le leader du e-commerce Cdiscount pour tracer ses colis volumineux (plus de 30 kg). Sans compter, la visibilité exceptionnelle donnée à notre mission pour SNCF Réseau pour la sécurisation de ses appareils de voies, que ce soit à travers un livre blanc co-rédigé avec notre partenaire Wavestone ou encore via un webinar France Supply Chain consacré à la blockchain appliquée à la logistique.

Ownest est également fier d’avoir convaincu un grand acteur du retail luxe pour l'accompagner sur une problèmatique de traçabilité des flux internes sous-estimée par les acteurs du secteur : la sécurisation des produits échangés entre le siège et les boutiques. Une industrie du luxe qui s’intéresse de plus en plus au NFT. Il faut dire qu’entre le dynamisme insolent du secteur et la volonté des grandes maisons de sanctuariser la rareté ainsi que de sublimer l'expérience client, le NFT est la solution sur laquelle il faudra compter.

Enfin, fidèle à notre volonté d’infuser la culture blockchain dans l’ensemble de l’économie, nous avons multiplié les prises de paroles dans les webinars, conférences et salons professionnels, dont l’EthCC [4]. Citons ainsi notre quadruple intervention au salon BIG 2021 par Bpi France.

2021 a également été l’occasion de créer notre page entreprise sur la plateforme Welcome To The Jungle ! De quoi muscler notre marque employeur et développer encore davantage la visibilité du NFT appliqué à la logistique.

Alors que 2022 débute, les enjeux seront d’autant plus tokenisés avec notamment l’internationalisation de notre solution.